Le volume de transactions de logements anciens se contracte

Selon plusieurs experts, le marché immobilier semble être entré dans une nouvelle ère. Le mouvement haussier des taux de crédit à l’habitat, qui pénalise les emprunteurs et les primoaccédants, a créé un nouvel environnement dans lequel les prix des logements anciens commencent à se contracter.

Le volume de transactions de logements anciens se contracte

Après une période haussière exceptionnelle de juillet 2020 à août 2021, le volume de transactions annuel de logements anciens se contracte. Le nombre de transactions a diminué de 8,1% en un an. Cette baisse s’est subitement accélérée à partir de juillet 2022.

Une baisse tendancielle des volumes et des prix

Cette baisse tendancielle des volumes laisse présager d’une baisse des prix à venir. Les projections des prix pour 2023 montrent une hausse très légère, tandis que les indices de prix sur 3 mois affichent une baisse. En province, les prix n’augmenteront que de 2,4%. En Île-de-France, les prix vont reculer.

Le marché immobilier entre dans une nouvelle ère

Le marché immobilier semble être entré dans une nouvelle ère sous l’effet du mouvement haussier des taux de crédit à l’habitat. Les primoaccédants aux revenus les plus modestes sont les plus directement touchés, et ont pour la plupart disparu du marché immobilier.

La situation du marché du neuf

La situation du marché du neuf est tendue. La hausse du coût des matières premières, les nouvelles normes environnementales, et la rareté du foncier ont entraîné une hausse des coûts du bâtiment. Cette crise est accentuée par la perte progressive d’attractivité du dispositif Pinel.

La baisse des prix n’est pas forcément une bonne affaire

Même si les prix de l’immobilier devraient baisser en 2023, cela ne sera pas forcément une bonne affaire pour les acquéreurs. En effet, les taux de crédit immobilier devraient atteindre 2,8% à 3% au premier semestre 2023. Ainsi, un bien moins cher pourrait finalement coûter plus cher à son acquéreur à cause des taux plus élevés.

La stabilisation des prix dans les grandes villes

Les dix plus grandes villes de France poursuivent leur phase de stabilisation. Lyon, Toulouse, Lille, et Nice enregistrent toutes une légère baisse des prix. Bordeaux et Montpellier, qui ont des problèmes économiques plus profonds, affichent une baisse plus importante.

La bonne tenue de certaines villes

Certaines villes font pour le moment mieux que résister. C’est le cas notamment de Nantes, Strasbourg, et Rennes dont les prix ont augmenté de 0,5%. Ces villes bénéficient de la bonne santé de l’emploi avant la crise et d’une démographie dynamique.

Le marché immobilier à Paris

À Paris, les prix des logements ont augmenté de 1% entre janvier 2022 et janvier 2023. Cependant, les prix ont légèrement fléchi depuis le dernier baromètre. Cette baisse touche principalement les grandes surfaces, qui ont vu leur prix reculer de 0,9%.

Les villes moyennes où l’immobilier va résister

Certaines villes moyennes ont un fort potentiel de résilience du marché immobilier grâce à leurs nombreux atouts. C’est le cas notamment d’Angers, Reims, et Clermont-Ferrand. Ces villes ont un bon pouvoir d’achat immobilier, un faible taux de chômage, et une demande toujours soutenue.

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